Plus que jamais déterminés pour une juste répartition des richesses !

Jeudi 29 septembre 2022, journée de mobilisation interprofessionnelle unitaire, pour l’augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux mais, aussi, contre la retraite à 65 ans, près de 200 manifestations programmées ont permis à plus de 250 000 personnes de se rassembler, partout en France.

 

 

 

Plus de 250000 manifestants en France

 

 

Grèves, manifestations, débrayages… Toutes les fédérations de la CGT, du public comme du privé, etaient invitées à battre le pavé. Outre les trois syndicats de salariés à la pointe du combat, plusieurs mouvements d’étudiants et de lycées ont répondu présent : l’UNEF, la FIDL, le MNL, Voix lycéenne

 

 

 

Plus de 850 personnes à Metz

 

Tous dénoncent des conditions de travail dégradées et des salaires trop bas…

 

 

Au-delà du nombre des manifestants, ce sont plusieurs centaines de milliers de travailleuses et travailleurs qui ont fait grève

 

Il est urgent d’imposer la réouverture des négociations sur les salaires

 

 

Pour la CGT, les solutions immédiates passent par l’augmentation générale des salaires, pensions et minimas sociaux. Cela entend :

  • La revalorisation du Smic à 2000 euros,
  • Gagner de manière effective l’égalité salariale Femme/Homme
  • Réduction du temps de travail à 32 h pour travailler, mieux et moins, toutes et tous

 

Les non-dits de la retraite et comment financer la retraite à 60 ans c’est à lire

 

 

 

Et en même temps… les profits et les dividendes explosent

 

 

Si le monde du travail s’appauvrit, de l’autre côté les riches s’enrichissent, et les profiteurs continuent de profiter ! il n’y a qu’à regarder la flambée des prix des carburants !

Total Énergie a versé 9 milliards d’euros à ses actionnaires en 2021. Comble de l’indécence, son patron s’est octroyé une augmentation de 52 % en 2021 pour atteindre un revenu de 5,9 millions d’euros…En 2021, les salaires chez Total ont été gelés. En 2022 ils n’ont augmenté que de 2,35 %. alors que l’inflation est de 6%…Lire la suite

On accuse des travailleurs de bloquer la bonne marche du pays alors que les multinationales engrangent des profits phénoménaux et que les dividendes coulent à flots pour les actionnaires.

 

Pire : on les accuse de grève illégitime par les pires mensonges sur leur niveau de salaires. Pour les mêmes raisons, elles et ils sont des milliers en lutte dans leurs entreprises, Arkéma, Dassault, Lactalis, Nestlé Purina, Coca Cola, Camaïeu, des collectivités…

 

 D’où vient la violence ?

 

Ces derniers mois de nombreux salarié-e-s ont déjà obtenu par leurs luttes des augmentations salariales (Supra, Dassault Falcon, B&M Service…), d’autres sont encore en lutte (raffineries, Armatis, Coriolis, Stellantis…).

 

A Orange, la Direction a lancé une négociation avec les organisations syndicales pour une prime de partage de la valeur sur la base d’un budget de 15 millions d’euros. En regard des 2,3 milliards d’euros de dividendes déjà versés, c’est une goutte d’eau prélevée dans l’océan des actionnaires.

la CGT FAPT avait déposé un préavis de grève le mardi 18 octobre

 

 

 

 

 

 

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