Journal CGT du CSEE de la DOGNE n°54 du 14 au 15 Décembre 2022

La CGT n’est pas un syndicat d’accompagnement, elle ne partage donc pas la position de l’entreprise et des autres syndicats qui annoncent à tous qu’ils accompagneront, mais dans quelles limites, car la majorité des salariés qui y croient encore aujourd’hui risquent, dans un futur proche, de constater que le navire des accompagnateurs a coulé avec leurs espoirs

 

 

La CGT note par un zéro la politique de l’emploi sur la DOGNE

 

 

 

Le constat est affligeant:
  • L’exercice 2021 est constant par rapport à 2020 et accuse une baisse des emplois par rapport à l’année N-1, 737 postes supprimés;
  • Les recrutements : 182 recrutements externes en 2019, 60 en 2020 et 30 recrutements en 2021. Soit 83% de moins qu’en 2019. Très faible recrutement pour une DO comme la nôtre.

 

Ce faible recrutement engendre des mauvaises conditions de travail et de vie dans tous les services et à tous les niveaux

 

 

La CGT vote CONTRE la politique sociale, emploi et conditions de travail

 

 

Tous les rapports pointent une augmentation généralisée de la charge de travail en lien avec les départs massifs, le trop faible recrutement, en décroissance d’année en année, et la mise en place de nouvelles organisations du travail pour justement masquer toutes ces carences.

Pour la CGT, il n’y a qu’une seule solution pouvant répondre aux problèmes de maitrise de l’activité et de surcharge de travail ; il faut internaliser, embaucher, renouer avec la logique de transmission des savoirs et compétences entre génération, revoir les orientations de la formation bien trop axées sur le savoir-être au détriment du savoir-faire.

 

On nous demande notre avis alors que nous n’avons aucun droit d’intervention dans la définition de la stratégie, même si Orange nomme ses salariés ‘’collaborateurs’’

 

 

Canots de survie limités pour la Galère des AD!

 

 

 

Après avoir vanté les très bons résultats de nos deux AD au CSEE de Novembre c’est maintenant l’heure des remerciements pour nos collègues en leur imposant de se trouver du travail ailleurs.

Sur l’ADGE et l’ADNDF, il ne resterait à horizon 2026 que 30 à 35 boutiques de 11 salariés maximum soit environ 350 salariés sur la DOGNE…

Quid des centaines autres salariés sur le carreau avec 3 propositions de postes sur des métiers dits prioritaires vers d’autres unités qui se vident elles aussi  (cf 1er chapitre) avec l’empreinte carbone et les charges bâtiments transférées vers ces mêmes salariés.

II risque fort d’y avoir des trous dans la raquette !

 

 

Pour le futur vous reprendrez bien une petite coupe?

 

 

C’est avec une musique du passé qu’Orange nous rappelle dans sa publicité pour Noël que c’est « la fin de l’abondance » et prône le reconditionné comme arme ultime à l’inflation. Pas sûr que sur la table des capitalistes le caviar soit remplacé par des œufs de lump.

Quant à l’enchantement pas sûr non plus qu’il soit au rendez-vous lorsque la direction commence à dévoiler ses intentions stratégiques : Démembrement du réseau de distribution pour le migrer en filiale, certainement la même chose pour les entités SCE, AE, voire A2PGNE, réorganisation du secteur performance et finances … Bref, suppressions de postes et serrage de ceinture seront encore à l’honneur pour l’année 2023.

 

L’ambiance n’est plus trop à la fête mais gardons espoir et restons mobilisés pour 2023….

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