Depuis le début de l’année 2022, il y a eu 7 « accidents brutaux » dont 3 depuis fin mai, « accidents brutaux » c’est le terme employé par la gouvernance pour évoquer les suicides…
La réalité, une nouvelle crise sociale existe dans l’entreprise
Trois suicides de salariés à Orange en l’espace de quelques semaines dans une entreprise au passé si douloureux et en plein procès en appel des suicides chez France Télécom.
A la DO GNE 3 salariés ont mis fin à leur jour depuis novembre 2019
INACCEPTABLE !!!
La parole des salariés en souffrance se libère…
Déjà en 2009, c’est une grande enquête qui a révélé l’ampleur de la crise sociale et a permis de déboucher sur la signature de plusieurs accords sociaux et un plan d’embauche massif de CDI.
Les salariés expriment à nouveau leur mal-être et leur souffrance au travail au travers des résultats de l’enquête CNPS et du rapport des médecins du travail particulièrement accablant pour Orange.
Tous les projets de restructurations, néfastes pour les salariés, doivent cesser immédiatement…
Les salariés dénoncent un plan de réduction des coûts et des effectifs, causes de stress et de souffrance, issues du cadencement et de l’intensité des transformations et réorganisations,…Lire la suite
Pour la CGT, la santé et la sécurité des salariés, c’est la priorité !
Les salariés remontent de plus en plus de situations de fatigue, de stress et de mal-être au travail. Comme dans les boutiques, les salariés s’inquiètent pour leurs emplois et devant l’intensification des incivilités et agressions subies.
La reconnaissance du travail des salariés, c’est maintenant !
Depuis des années, les salariés se plaignent de l’absence de reconnaissance salariale et de perspectives d’évolution professionnelle. Pire, la situation se dégrade depuis 2019 sous l’effet d’« ARCQ »…Lire la suite
La dimension humaine sacrifiée sous le prisme de la rentabilité…
Les salariés ne supportent plus d’être utilisés comme des variables d’ajustement de cet énième plan de réduction des coûts « Scale Up » d’un milliard d’euros net dont 500 millions d’euros se font sur le dos des salariés. Ils réclament son arrêt immédiat, car il accélère l’intensification de la casse sociale et met à mal les collectifs et les liens sociaux auxquels ils sont très attachés.
L’engouement pour le Télétravail, cache une autre vérité…
Imposé par la crise sanitaire, le télétravail a largement été plébiscité par les salariés. Cependant, cela masque des réalités très disparates et parfois inquiétantes…Lire la suite
Les Managers sont essentiels, ils ne sont pas de trop…
Les managers constituent aussi une population fortement à risque selon les rapports. Ils alertent de la forte dégradation de leurs conditions de travail accentuée pendant la crise sanitaire, de la perte de marges de manœuvre managériales et d’autonomie, les réduisant à de simples exécutants…Lire la suite
Tous unis pour imposer à la direction les revendications des salariés
- Prioriser l’emploi sur l’ensemble du territoire avec un plan d’embauches pérenne et ambitieux, et la sécurisation des emplois
- Remplacer chaque départ par un recrutement en CDI
- Prioriser la ré internalisation des activités et des emplois sous-traités associés
- L’arrêt immédiat du plan d’économie « Scale Up » et des réorganisations effectuées à marches forcées sources de RPS, de stress et de souffrance au travail
- Le retour de meilleures conditions de travail pour une qualité de vie au travail améliorée, avec l’arrêt du tout Open-Space et du Flex Desk.
- Redonner du sens au travail à travers une politique RH tournée vers les salariés et non guidée par un plan d’économie qui ne profite qu’aux actionnaires
- Prioriser la santé, la sécurité et le bien-être au travail des salariés
- Prioriser un réel dialogue social de qualité
- Prioriser l’autonomie et les marges de manœuvre des managers
- Relancer les négociations salariales afin de rétablir le pouvoir d’achat des salariés comme le font les entreprises du CAC 40.
L’humain n’est ni une marchandise ni un coût !
Ci-dessous le lien vers l’article de l’Humanité « Suicides chez Orange : la crainte d’un retour de la machine à broyer » :