Unité Service Clients Grand Nord Est…1 an après !

Mardi 3 mai 2022, l’USC a fêté le premier anniversaire de sa création…Et pour vous, un an après, qu’est-ce qui a changé ?…

 

 

Dans un contexte ou l’on apprend que Stéphane Richard touchait 2 060 000 euros par an selon le Canard Enchaîné et que ce dernier quitte l’entreprise avec une indemnité de 475 000 euros, que la nouvelle Directrice Générale va toucher 3 400 000 euros, le nouveau Président ferait presque parent pauvre avec une rémunération de 450 000 euros…Coté USC GNE, l’entreprise continue de nous faire vivre une expérience salariés contestable voire détestable…

 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes

 

 

  • La baisse des effectifs en passant de 1162 à 1024 salariés soit en baisse de 12% et un âge moyen de 51,7 ans
  • Une répartition 515 ACO et 509 AFO
  • 34% de salariés en Temps Partiel y compris les TPS (251 TPS dont 175 TL)
  • Le non-remplacement des départs et des recrutements quasi inexistants
  • Un taux de féminisation en baisse
  • Une sous-traitance qui augmente en termes d’effectifs mais avec des coûts qui baissent. Ce qui signifie que les salariés de ces sous-traitants sont de moins en moins payés.

 

La situation en est arrivée à un tel point que le télétravail et le TPS sont aujourd’hui devenus des « échappatoires ».

 

L’USC a surtout vendu du rêve

 

 

Si l’USC va souffler sa première bougie, elle a surtout vendu du rêve aux salariés qui se retrouvent aujourd’hui de plus en plus en souffrance et en manque de reconnaissance. C’est le retour du flicage et de la pression par les chiffres, le transfert d’activité vers la sous-traitance pour ne pas recruter et tenter de régler le problème d’adhérence des flux. Le rapport de synthèse des médecins du travail présenté lors du dernier CSE ne fait que confirmer ce que la CGT dénonce depuis un moment.

 

Les projets de réorganisation, l’évolution des espaces de travail, la qualité diminuée et les formations @learning ont un impact négatif, les salariés ne se retrouvent plus dans leurs nouveaux métiers et ce qui engendre une perte de sens.

 

Pendant que la direction parle d’épanouissement, de collectif, de fierté d’appartenance…

 

 

  • Le métier de spécialiste devait permettre, entre autre, d’offrir aux salariés des parcours professionnels enrichis (Positionnement D/Dbis) et favoriser les opportunités professionnelles mais la réalité est tout autre.
  • Les conseillers du front et du back ont du mal à se projeter et ont le sentiment d’être laissés pour compte….
  • S’ajoute également une dégradation des conditions de travail avec des dossiers de plus en plus complexes et insolubles liés à la sous-traitance du déploiement de la fibre et une augmentation de la charge de travail face aux départs et aux non recrutements.
  • Les salariés de l’USC sont victimes de la politique de non-remplacements des départs chez Orange. Obtenir ses congés souhaités est de plus en plus compliqué pour ceux qui restent !

 

 

L’ambition de la direction nous promettait un voyage de 15 mois en mer calme mais force est de constater que L’USC Grand Nord Est n’est plus un voilier, mais plutôt un futur Titanic au goût amer de cire à la place de chocolat à l’Orange si l’entreprise avait partagé équitablement la part du gâteau des richesses produites par les salariés…

 

===>  L’article Anniversaire 

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