Les ministres changent, mais les politiques de régression sociale restent constantes au ministère du Travail comme à Matignon…
L’Activité Partielle de Longue Durée
Dans le contexte de la pandémie, l’Activité Partielle de Longue Durée (APLD) a été mise en place en juillet 2020 par l’actuelle Première ministre, Élisabeth Borne, alors ministre du Travail. Ce dispositif devait être transitoire et permettre aux entreprises, confrontées à une réduction d’activité, de maintenir dans l’emploi les salarié-e-s…Aujourd’hui, la Direction Générale du Travail souhaite homologuer un accord APLD, à bien des égards inacceptable, dans la
branche du travail temporaire pour les salarié-e-s intérimaires…Lire la suite
Un accord de branche avec des objectifs bien loin des intérêts du monde du travail
en ouvrant l’accès à l’APLD aux entreprises d’intérim, cet accord constitue un effet d’aubaine pour ces dernières qui pourront, à loisir et sans contrôle, piller les finances publiques et celles de l’Unédic. Ajoutons qu’avec ce dispositif, les employeurs de l’intérim s’exonéreront de l’obligation, prévue dans les textes, d’améliorer les qualifications et compétences des salarié-e-s intérimaires…L’APLD pour les intérimaires n’est qu’un outil de plus au service du patronat pour mettre en concurrence les salarié-e-s, peser sur les revendications salariales légitimes qui se multiplient partout et dégrader leurs conditions de travail…Lire la suite
La CGT rappelle son opposition à la réforme de l’assurance chômage
Elle demande que les services de l’État refusent d’homologuer cet accord