L’enseignement supérieur offert sur un plateau aux appétits du privé

L’État poursuit son désengagement des universités et encourage le développement d’établissements privés. Sans contrôler leur qualité ni leur coût, prohibitif…

 

 

 

« On ne pourra pas durablement rester dans un système où l’enseignement supérieur n’a aucun prix pour la quasi-totalité des étudiants […], un modèle beaucoup plus financé par l’argent public que partout dans le monde » : Emmanuel Macron, s’exprimant mi-janvier devant les présidents d’université, justifiait ainsi sa volonté d’aller « jusqu’au bout des réformes commencées il y a une dizaine d’années »…Lire la suite

 

 

« Autonomes », les universités sont surtout appauvries et désormais incapables d’accueillir tous les jeunes qui le souhaitent

 

 

Les arguments d’Emmanuel Macron se discutent…Sauf que la France n’a pas misé sur sa jeunesse, ni sur la justice sociale. De 2010 à 2020, le nombre d’étudiants est passé à 2,7 millions (+ 20 %), mais le budget de l’Enseignement supérieur en euros constants n’a augmenté que de 9,7 %…Lire la suite

 

 

L’enseignement supérieur, un marché désormais lucratif, mais socialement discriminant

 

 

Qu’à cela ne tienne, les établissements d’enseignement supérieur privés poussent comme des champignons ! En vingt ans, les inscriptions y ont doublé…Opportunistes, ils promettent des conditions d’études idéales, des diplômes professionnalisants et une employabilité immédiate, sans garantie…Emmanuel Macron opte clairement pour la marchandisation de l’enseignement supérieur. Le modèle anglo-saxon libéral n’est pourtant pas le plus démocratique, ni le plus égalitaire…Lire la suite

 

 

 

 

 

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