La CGT ne signe pas un accord discriminatoire !

Il consiste essentiellement à accélérer le dégraissage massif des effectifs avec des mesures d’accompagnement discriminatoires et moins-disantes. D’une part, il fait supporter les conséquences et les risques psychosociaux sur les salariés restants, de l’autre, il propose un nombre de recrutements externes très insuffisant et dédiés à 80% aux filiales

 

Même si les interventions de la CGT sur les items TPS de 18 à 60 mois pour tous et les seuils de rémunération ont abouties, sur le global on est loin du compte et pour la première fois depuis 2009, la CGT ne peut que constater que cet accord est discriminant…

 

 

Il contribue à diviser les salariés

 

  • Parce qu’il ne permet pas à tous d’avoir les mêmes choix ;
  • Parce que les durées du temps de travail et du temps libéré deviennent différentes en fonction du poste occupé avec l’objectif de supprimer des emplois dans les fonctions supports et centrales (RH, managers, fonctions transverses, immobiliers, finances …) ;
  • Parce que les rémunérations du temps de travail et du temps libéré deviennent différentes et insuffisantes ;
  • Parce que le TPS mécénat ne sera plus rémunéré à 80% ;
  • Parce que l’indemnisation est différente entre les salariés de droits privés et les fonctionnaires. La baisse du montant de la pension pour les fonctionnaires ne sera pas suffisamment compensée par l’indemnité compensatoire ;
  • Parce que les 8 000 recrutements annoncés sur 3 ans sont insuffisants. Ils ne combleront pas la baisse de l’effectif Orange SA de 15 381 personnes depuis 2019 soit une baisse de -17,7% ;
  • Parce que sur ces 8 000 embauches, 80% des recrutements (soit 6 400) sont affectés dans les filiales alors que la quasi-totalité des départs concernera la maison mère ;
  • Parce que le non-remplacement de tous les salariés sur le départ va générer une dégradation des conditions de travail et une surcharge d’activité pour les salariés qui restent et qui sont souvent déjà en souffrance ;
  • Parce que la direction veut aller vite en laissant aux salariés un an pour se décider à entrer dans le dispositif, entre le 1er janvier 2022 et le 1er janvier 2023. La CGT redoute le retour aux pressions pour que les salariés ciblés intègrent le dispositif ;
  • Parce que la direction refuse de transformer les 3 500 contrats d’alternants en CDI à terme.

 

 

Vigilance pour les Fonctionnaires !

 

Attention, avant de vous décider à entrer dans le dispositif, vérifier bien votre nombre de trimestres servant au calcul de votre retraite et le nombre de trimestres servant à votre départ en retraite.
Le temps partiel induit par le TPS entrainera une baisse du montant de votre pension. Elle peut être compensée pour seulement 4 trimestres. Pour les autres trimestres manquants l’entreprise propose une prime loin de compenser la perte.
Avant de prendre votre décision faites calculer par l’entreprise le montant de votre pension sans TPS et le montant de votre pension si vous prenez un TPS.
N’oubliez pas : Les primes sont soumises à cotisations !

Retrouvez les infos nécessaires dans l’article Avis CGT sur le Projet final d’accord intergénérationnel,  rubrique Atelier « Dispositif de fin de carrière »

 

La CGT a exigé et continuera d’exiger à vos côtés

 

 

  • Un TPS 3 ans et 5 ans rémunéré à 75 % minimum ainsi qu’un TPS mécénat rémunéré à 80%
  • Pour un départ une embauche à minima
  • Une indemnité financière compensant à 100% la perte de pension de retraite des fonctionnaires
  • L’arrêt du démantèlement de l’entreprise et la ré-internalisation des activités et des emplois associés
  • L’arrêt du plan d’économie « Scale Up » qui s’appuie essentiellement sur la baisse de masse salariale (500 m€)
  • Un plan de recrutements ambitieux et le remplacement de chaque départ par au moins une embauche
  • La réduction du temps de travail à 32h qui fait suite aux gains de productivité dus, entre autres, à la digitalisation
  • Une meilleure répartition des richesses produites par les personnels dans les salaires, l‘emploi et l’amélioration des conditions de travail
  • Un plan d’urgence pour la recherche et développement qui garantira la pérennité de l’entreprise et permettra de découvrir des leviers de croissance au lieu d’enchaîner des plans d’économie basés sur les suppressions d’emploi
  • L’arrêt du versement des dividendes qui fragilisent l’entreprise et sapent ses investissements

D’ores et déjà, décidons collectivement des conditions de la mobilisation pour la journée d’action du 27 janvier

Le tract de la CGT FAPT lien ci-dessous:

 

 

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