8 mars, Journée internationale du droits des femmes

Depuis un an maintenant, la crise dite sanitaire qui est en fait une crise économique et surtout sociale, expose l’ensemble des travailleurs et encore plus les femmes. Les métiers à prédominance féminine sont reconnus comme une  forte utilité sociale et sociétale mais sont souvent pénibles et dévalorisés socialement et financièrement. La question des droits des femmes est un levier pour rouvrir la question sociale et pour renouveler le combat de classe dans l’intérêt de l’ensemble des travailleurs.

 

Et pour commencer la petite histoire du droit des femmes en vidéo:

 

 

Le salaire un outil de discrimination des femmes

 

 

Pourquoi parler d’outil ?

Il est question d’outil car l’employeur a mis en place tout un système afin de faire en sorte que l’on ne puisse pas identifier ces discriminations au travers notamment de la constitution des grilles salariales avec les classifications métiers propres à chaque secteur (classification la Poste, banque, … ) qui ne correspondent pas à la réalité des postes de travail. Il en est ainsi des métiers ultra féminisés ou sous féminisés dont les éléments de comparaison avec le niveau salarial des hommes seront forcément biaisés…Lire la suite

 

L’égalité entre les femmes et les hommes est indispensable au progrès social

 

Laisser perdurer les inégalités et s’exercer les violences contre les femmes, c’est porter une responsabilité lourde de conséquences pour les femmes d’une part mais également pour l’entreprise en laissant progresser des comportements rétrogrades.

La CGT a toujours fait de la question de l’égalité entre les femmes et les hommes une priorité.

 

Ingénieures, techniciennes, ouvrières, employées ou cadres, les femmes font le même travail que les hommes mais avec un salaire inférieur. Les femmes représentent 80% des salariés à temps partiel. Temps partiel, plus subi que choisi.

Entre les courses, le ménage et les enfants, les femmes réalisent en moyenne 20 h de tâches ménagères par semaine. Leur travail reste invisible et dévalorisé. Leur salaire est inférieur de 26% à celui des hommes. De ce fait  les femmes travaillent gratuitement 2 heures par jour.

  •  L’inégalité en matière de carrière, les femmes se heurtent au plafond de verre, elles sont discriminées du fait de la parentalité qu’elles assument toujours pour l’essentiel, les emplois dans lesquels elles sont concentrées ont beaucoup moins de perspectives de carrières.
  • Les tâches d’exécutions sont encore et toujours occupées par une majorité de femmes et la précarité présente dans toutes les entreprises est majoritairement féminine.
  • Les temps partiels souvent imposés sont aussi à + de 80% pour les femmes !
  • Même si la place des femmes progresse dans l’encadrement, c’est encore loin de l’égalité en termes de promotion et de rémunération ! En effet combien de femmes accèdent au grade de cadre supérieur ou encore chef de projet ?

 

Les femmes connaissent davantage d’interruptions de carrières liées à des raisons dites familiales qui impactent là encore sur leur rémunération et leur déroulement de carrière. Plus d’une femme sur deux a subi des violences sexistes ou sexuelles au cours de sa vie professionnelle.

 

Je suis une femme, pourquoi me syndiquer à la CGT?

 

 

Je me syndique pour:
  • Obtenir l’égalité salariale.
  • Permettre aux femmes l’accès à la formation professionnelle, élément indispensable pour leur assurer une égalité de traitement dans leur déroulement de carrière et dans l’évolution des qualifications.
  • Revaloriser les métiers à prédominance féminine.
  • Lutter contre la précarité et les temps partiels subis.
  • Adapter la charge de travail au temps de travail.
  • Que les salariés à temps partiel aient les mêmes avantages en terme de prime, promotion, avancement, que les salariés à temps complet.
  • Réduire le temps de travail à 32h sans perte de salaire pour permettre à toutes et tous de mieux équilibrer la vie au travail et hors travail mais aussi équilibrer le partage des tâches domestiques.
  • Des droits à congés familiaux.
  • Lutter contre les violences sexistes et sexuelles mais aussi les prévenir.

 

Le 8 mars journée internationale de lutte pour les droits des femmes, c’est le moment de nous mobiliser pour gagner enfin l’…

 

 

Et comme le disais Raymond D. il n’a plus de doutes sur sa femme

 

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