Le constat est là: Après deux ans de pandémie, 2,5 millions de salariés sont en burn-out sévère…d’un autre côté, les psychologues ne cessent de se mobiliser, appelant à une réelle prise en charge de la santé mentale, pour tous ceux qui en ont besoin. Et au respect de leur travail. Sauve qui peut ?…
Travail à la chaîne?
Évaluer, trier, orienter : mais quand se donne-t-on le temps d’écouter, de prêter davantage attention aux personnes en souffrance, au soin ?…Dans ce contexte, l’intervention de psychologues auprès de ceux qui en ont besoin peut alors sembler moins prioritaire. Pourtant, la pandémie a alourdi les pathologies, pénalisé les plus fragiles – les enfants, les jeunes, les personnes isolées ou précaires, les personnes âgées – au point que toutes les structures sont saturées…Lire la suite
Une offre de soins indigente et uniformisée
Les Assises de la santé mentale, début octobre 2021, n’ont en rien répondu aux alertes et aux demandes des professionnels. Une pétition nationale continue, entre autres, de demander un accès direct aux psychologues, remboursé par la Sécurité sociale, sans avoir à justifier d’une prescription par un généraliste…Lire la suite
Replacer les psychologues au cœur de la prévention
L’arrêté du 10 mars 2021 illustre un projet peu compatible avec la déontologie de la profession…Une lettre ouverte commune intersyndicale et inter-organisations a également pris forme pour réaffirmer une conception commune de la profession, et défendre l’idée que la dimension psychologique doit être mieux prise en compte, dans un champ social plus élargi…Lire la suite