La direction d’Orange vient d’annoncer le retour imposé sur site au 1er Septembre de quelques 50 000 salariés placés en travail à domicile dans la cadre de la crise sanitaire. Dans ce contexte de crise sanitaire présenté comme très préoccupant par le gouvernement et les services de santé, cette décision unilatérale ne manque pas d’interroger sur les intentions de la direction.
Priorité à notre santé
Dans une entreprise adepte de l’open-space et du flex desk que la CGT a toujours dénoncé comme très anxiogène, ce choix, du retour sur site imposé, va à l’encontre de la santé du personnel.
Pour la CGT, la priorité est que l’entreprise prenne les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés (article L. 4121-1 du Code du travail).
La remise en cause arbitraire du travail à domicile, qui reste à ce jour la meilleure protection à la propagation du virus au travail et sur le trajet, va potentiellement à l’encontre de cette obligation.
Par ailleurs, la CGT continue de revendiquer que le travail à domicile soit considéré officiellement comme du télétravail afin que cette organisation du travail bénéficie d’un cadre juridique et de garanties collectives et individuelles pour les salariés concernés.
C’est pourquoi la CGT demande la réouverture immédiate des négociations sur le télétravail afin d’intégrer les nouvelles revendications qui s’expriment massivement depuis le début du confinement.
Il se passe comment votre télétravail?
Mais d’abord une petite intro en vidéo sur le thème des Grèves, de la pollution, du stress ou tous les jours, nous sommes confrontés à une même question:
- Tous ces efforts et pour quoi? Pour aller allumer un ordinateur sur un open-space?
La vidéo a visualiser ci-dessous :
A suivre un quiz décalé et animé sur le télétravail ( parce que parfois, il vaut mieux en rire…), lien ci-dessous:
Alors, il se passe comment votre télétravail ?
Une autre répartition des richesses s’impose !
La CGT revendique également pour l’ensemble du personnel l’ouverture de négociations sur les conditions et les nouvelles organisations du travail imposées par la crise sanitaire et ses contraintes
(réduction du temps de travail, augmentation des pauses et des temps de restauration, augmentation des salaires, création d’emplois pérennes,..).
Après avoir vu la direction supprimer cyniquement jusqu’à 6 jours de nos congés et réduit à peau de chagrin les augmentations salariales, les salariés, à l’origine des 20,8 milliards d’euros de chiffre
d’affaires réalisés au cœur de la pandémie (+ 0,3%) ont toute légitimité à exiger la justice sociale.