Pour cette troisième séance de négociation, la direction s’est de nouveau servie de la crise sanitaire pour ne pas répondre aux attentes légitimes des salariés. Les nouvelles propositions sont loin du minimum attendu par tous. Une seule ligne directrice, faire des économies sur le dos des salariés.
Pour mémoire, l’an passé, la direction a fait 6% de gain de productivité. Ces 6% de gain doivent être redistribués à l’ensemble des salariés
Une attitude INACCEPTABLE de la direction
Tout au long de cette séance, la direction a, par son attitude, méprisé les salariés. Les fonctionnaires non-cadres et les cadres en sont les principales victimes. À ce stade, l’augmentation pour les fonctionnaires non-cadres est de 8€ net par mois environ et pour les cadres, de 19€ net par mois
environ. Dans cette négociation, la direction fait la part belle aux augmentations individuelles qui se feront à la tête du client. Elle s’appuie pour cela sur le très injuste et inefficace accord ARCQ comme levier de flexibilité pour accompagner la décroissance des effectifs et pousser à la mobilité.
L’unité Syndicale met la pression sur la direction
La proposition de l’entreprise étant très largement en dessous des attentes du personnel, la CGT a demandé une suspension de séance. Nous avons gagné l’unité syndicale. Ainsi, nous avons maintenu la pression sur la direction en l’obligeant à revenir à la table des négociations le 2 juillet avec de nouvelles propositions. L’ensemble des organisations syndicales a demandé une hausse, conséquence du taux directeur, essentiellement par des augmentations de salariés.
Nous arrivons très prochainement à la fin de la négociation, Orange fait le choix de réduire le budget salarial pour faire des marges supplémentaires sur le dos du personnel. Pour la CGT, c’est inacceptable.
Les salariés doivent se mobiliser pour réclamer une autre répartition des richesses créées par le travail.
C’est impératif pour créer le rapport de force nécessaire et obtenir:
- Des augmentations collectives pour tous, cela doit se traduire par une revalorisation du point d’indice pour les fonctionnaires.
- Le 13eme mois pour tous en plus des rémunérations actuelles
- Une prime exceptionnelle de 1000 € pour tous
- La suppression définitive de l’écart salarial femmes/hommes selon le principe » à travail égal salaire égal »
- La régularisation immédiate de tous les sous-positionnements
- La reconnaissance des qualifications des métiers par des promotions
- Un SMIC a 1800 € bruts à l’embauche et sans qualifications.
- Aucun salaire cadre en dessous du plafond de la sécurité sociale ( 3428 €/mois en 2020 )
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