Pour la Direction, la raison d’être d’Orange ne se résume-t-elle pas tout simplement à générer des bénéfices au profit des actionnaires et, pour ce faire, à supprimer massivement des emplois ?
- Edito
- Dans nos boutiques
- Activités Sociales et culturelles.
- GPEC
1) Edito
- Pour la Direction, la raison d’être d’Orange ne se résume-t-elle pas tout simplement à générer des bénéfices au profit des actionnaires et, pour ce faire, à supprimer massivement des emplois ?
- Pour la CGT, la raison d’être d’Orange est tout autre:
Elle a été développée tout au long de la mandature, à travers ses déclarations et ses tracts, depuis l’épanouissement de son personnel dans son activité professionnelle jusqu’à sa contribution à l’aménagement du territoire, en passant, notamment, par sa contribution à l’intégration des jeunes dans le monde du travail, au-delà des contrats d’alternance.
2) La descente aux enfers de la
Direction de l’AD Est.
Depuis quelques mois, le Directeur de l’AD Est a rédigé une feuille de route sur la QVT, autrement dit la « Qualité de Vie au Travail ». Certes, cela pouvait partir d’un bon sentiment mais, depuis 18 mois, chacun a pu constater que les conditions de travail à l’AD Est ont continué à se dégrader malgré le changement de Direction : les sous effectifs se sont amplifiés, la volonté de quitter l’AD Est n’a jamais été aussi forte ce qui, à ce jour, laisse un nombre important de boutiques sans responsable ou sans adjoint.
Les CHSCT ont également passé à la loupe cette feuille de route en se faisant assister par le cabinet d’expertise SECAFI. 11 boutiques et leurs équipes, réparties sur l’ensemble du territoire de l’AD Est, ont été auditées ainsi que la Direction. Chacun a pu s’exprimer au sujet de ses conditions de vie et de travail dans sa boutique.
Chacune des 11 boutiques aura droit à un certain nombre d’actions qui tenteront d’améliorer les conditions de travail. Seul point concret à ce jour, la création d’un correspondant « QVT » dans chaque
boutique. Mais quels seront leurs moyens, le temps qu’ils pourront consacrer à ce rôle…un certain nombre d’interrogations subsistent.
Mais quid des 27 autres boutiques de l’AD Est au sein desquelles la situation est tout aussi dégradée.
A la vue des éléments remontés, à la fois par l’expertise mais aussi directement auprès des équipes de vente, les Délégués Syndicaux ont décidé, sous l’impulsion de la CGT, de déposer un préavis de grève le 2 novembre 2019.
Il est temps que les Directions, que ce soit l’AD Est, la DO Grand Nord Est, la Direction Commerciale Grand Public et Orange France, arrêtent d’être dans le déni concernant la dégradation continue des conditions de travail, les manques d’effectifs, les postes vacants, la disparition des formations et de la convivialité.
La liste des revendications est longue tellement la crise est profonde.
3) Activités Sociales et Culturelles 2017-2019
-
Une gestion à la petite semaine.
Depuis la mise en place du panier Liberté, nous assistons à une gestion électoraliste des activités sociales et culturelles.
- En 2018 déjà, le budget des ASC était explosé de 814 000 € !
- Cette année le budget des ASC explose de plus de 1 300 000 € !
Alors comment expliquer le miracle de l’équilibre budgétaire de la mandature ?
- En 2018 l’équilibre a été réalisé par l’utilisation des réserves du fond de roulement pour 452 000 € et grâce à un reversement exceptionnel non budgété de 362 000 € du CCUES.
- En 2019 un nouveau reversement providentiel d’Orange de 1 300 000 € a été versé au CE. Sans ce nouvel apport, il n’aurait pas été possible de couvrir le dépassement du panier Liberté, encore moins de financer la prestation de rentrée scolaire et de distribuer un chèque cadeau de 90 € pour Noël.
La CGT est intervenue en CE de la DO Est tout au long du mandat pour dénoncer cette gestion à la petite semaine.
Un niveau de prestations construit sur des abondements démesurés qui permet d’entretenir le mythe de certaines promesses électorales. Cette démarche est visiblement encouragée par l’entreprise. Elle permet à Orange de donner, à travers vos votes, une majorité à certaines organisations syndicales.
Sur le terrain, la CGT se retrouve bien seule pour porter les dossiers économiques des CE et CSE. Bien seule pour demander des emplois pour compenser le nombre gigantesque des départs à la retraite. Bien seule pour négocier des augmentations salariales à la hauteur des profits de l’entreprise. Bien seule pour ne pas signer des accords comme celui sur les promotions (ARCQ).
Ne soyez pas dupe, la vraie bataille est celle des emplois et des salaires. Une fois les embauches faites, elles amélioreront vos conditions de travail ! Une fois les augmentations salariales actées, elles contribueront de manière récurrente à améliorer vos fins de mois !
Le prochain CSE n’aura pas les moyens de vous offrir ce que vous avez perçu en ASC durant cette mandature.
La CGT s’emploiera à proposer une redistribution sincère et équitable.
Le calcul des ASC est fait sur la masse salariale, la CGT revendique une augmentation du budget par un calcul sur le chiffre d’affaire
4) GPEC : Gestion de la Perte des Emplois et des Compétences ?
Depuis de trop nombreuses années, la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences se résume à une baisse inéluctable des effectifs pour la majorité des métiers. La faiblesse des recrutements sur la DO Est ne permet pas de compenser les nombreux départs constatés et prévisionnels.
La seule solution envisagée par la direction est le recours de plus en plus massif à la sous traitance, ce qui n’est pas, pour la CGT la réponse appropriée à ces départs.
Pour nous, la priorité c’est l’emploi, sans oublier les petits sites afin d’en assurer la pérennité pour les années à venir.
Les tableaux fournis par la DO Est montre très clairement l’hémorragie des effectifs pour les 4 années à venir. Cette même direction invoque, constamment, une baisse d’activité générale mais malheureusement les effectifs baissant encore plus rapidement, la charge de travail reste importante voire s’accroit dans les services.
Pour la CGT, cette GPEC est un outil qui n’existe que pour permettre à la Direction de communiquer et de mettre en œuvre une politique destructrice d’emplois. Cela ne répond en aucun cas aux aspirations du personnel en matière de charge de travail et de pérennité à la fois pour les activités et les sites.
Le recul social ne se négocie pas, il se combat
Document pdf ci-dessous: