En ce mois de mai 2019 débute enfin le procès pour harcèlement moral intenté contre les anciens dirigeants de France Télécom et contre la personne morale de France Télécom.
Le fait qu’il se tienne est donc en soi, une première victoire qui montre la solidité du dossier à charge,
mettant à jour des pratiques managériales inacceptables….
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Edito
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Expertise AD
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La restauration
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Bilans et rapports 2018 Emploi, Formation, Social
1. EDITO
En ce mois de mai 2019 débute enfin le procès pour harcèlement moral intenté contre les anciens dirigeants de France Télécom et contre la personne morale de France Télécom.
Le fait qu’il se tienne est donc en soi, une première victoire qui montre la solidité du dossier à charge,
mettant à jour des pratiques managériales inacceptables.
Il s’agit également d’une première victoire pour les familles des victimes d’abord et tous ceux qui ont perdu un proche.
Ici aujourd’hui, nous pensons plus particulièrement à la famille Perrin, nos collègues Monique et son mari Jean, dont le frère, Robert, travaillant comme lui au sein du CSC de Strasbourg-Schiltigheim s’est suicidé le 18 mai 2008.
Ce procès doit être celui du « Plus jamais ça ! ». On ne doit pas perdre sa vie à la gagner. Ce n’est pas seulement le procès du passé, c’est aussi celui pour l’avenir. Ce procès doit conduire, bien au-delà de l’entreprise concernée, à rendre dorénavant possible la responsabilité pénale des employeurs, donneurs d’ordre et sous-traitants, qui font des salariés la variable d’ajustement, au nom de la course au profit.
Jamais la fin ne justifie les moyens !
Car c’est bien au nom de la guerre économique du secteur des télécoms, d’une recherche de rentabilité
financière en opposition au service public, dont France Télécom était l’opérateur avant d’être privatisé, que cette catastrophe a eu lieu.
La CGT voit l’entreprise autrement. Il est urgent que dans l’entreprise, ceux qui font le travail aient voix au chapitre. Aujourd’hui, la CGT l’affirme, il faut remettre le travail et les salariés au coeur de l’entreprise.
2. EXPERTISE CHSCT DU PROJET « BIEN-ETRE AU TRAVAIL » DE
L’AD EST
Face à une direction d’Unité enfermée, depuis 1 an et demi, dans ses certitudes de tout mettre
en oeuvre pour améliorer les conditions de travail en boutiques et adepte également de la
méthode Coué « Je vais bien, tout va bien », le ressenti dans les accueils physiques est tout autre :
multiplication des contraintes liées, aux objectifs, à l’attente client, à la complexification du métier de vendeurs, à la disparition des Conseillers techniques, à la baisse continue des effectifs et au manque de recrutements.
A cela s’ajoute le manque de reconnaissance et une mise en oeuvre de l’Accord
Reconnaissance des Compétences et des Qualifications qui a fait beaucoup de déçus-es.
Le CHSCT est très régulièrement saisi de situations critiques se déroulant dans certaines
boutiques, il se devait de prendre le dossier du « bien-être au travail » à bras le corps car il est temps
de mettre un coup d’arrêt à la spirale infernale de la dégradation des conditions de travail.
Afin de pouvoir émettre des recommandations et préconisations, les 2 CHSCT de l’AD Est vont travailler de concert avec le Cabinet d’expertise SECAFI qui réalise régulièrement, pour le compte d’Orange, des enquêtes sur le stress et les conditions de travail.
La CGT se bat, au quotidien, pour l’amélioration des conditions de travail en boutiques et cela ne
passe que par une augmentation du nombre des recrutements et du remplacement de chaque
départ.
3. LA RESTAURATION
Votre CE a confié par délégation la gestion de l’activité de restauration. Tous les salariés ont la possibilité de déjeuner dans l’un des 430 restaurants en France. Son budget représente plus de 5 millions d’Euros. Il permet à chaque salarié d’avoir accès à une restauration équilibrée à un prix modéré et modulé en fonction de ses revenus.
- Orange simple, pour un Salaire Global de Base (SGB) brut annuel supérieur ou égal au plafond fixé à 45 000 €.
- Orange majorée, soit 1,10 € de participation supplémentaire par rapport à la subvention simple, pour tout salarié dont le Salaire Global de Base (SGB) brut annuel est compris entre 35 000 € (inclus) et 45 000 € (exclus).
- Orange majorée Plus, soit 1 € de participation supplémentaire par rapport à la subvention « Orange majorée », pour les salariés dont le Salaire Global de Base brut annuel est inférieur à 35 000 €.
Depuis le 1/11/2018, 10 centimes supplémentaires de subvention sont versés quel que soit le niveau de revenus.
- LA RESTAURATION PRES DE CHEZ VOUS:
BESANCON
Le restaurant de Besançon occupe des locaux vétustes nécessitant d’importants travaux. Sa fréquentation est en constante diminution avec des convives très insatisfaits de la prestation.
La solution proposée est la fermeture du restaurant dans les mois à venir et la signature d’une convention avec la Polyclinique de Besançon. Celle-ci se trouve à moins de 8 minutes à pied, est en capacité d’accueillir nos salariés et de gérer les subventions dans un cadre agréable avec des
repas de qualité.
En l’absence de parking la CGT a demandé à la direction de recenser les personnes en situation de handicap afin de leur proposer une solution adaptée.
COLMAR
Le restaurant Orange de Colmar fermera ses portes après déménagement des salariés du site de Colmar St Joseph vers Preiss.
La restitution des locaux du restaurant se fera à la fin du bail en mai 2021. En conséquence, Orange propose une solution de restauration en proximité de Preiss. Une convention existe depuis 2011 avec le restaurant AURIAC, elle sera remise à jour pour l’occasion, le restaurant se situe à 8’ à pied des futurs locaux. C’est un restaurant rénové, exploité par l’Alsacienne de Restauration. Les salariés pourront bénéficier des 3 niveaux de subvention Orange. Le coût de repas devrait être similaire à celui pratiqué dans lesrestaurants Orange.
NANCY
Restaurant de Villers :
D’importants travaux seront réalisés en 2020 pour permettre d’accueillir 150 collègues par jour. Une navette sera mise en place entre Villers et Nancy Kennedy pendant les travaux. La navette existante entre Vandoeuvre et Nancy Kennedy sera réorientée vers Villers après les travaux. Le site de Villers dispose d’un parking de 124 places pour accueillir les salariés de Vandoeuvre (UI et UPR). Les collègues de Vandoeuvre représentent aujourd’hui 50% des convives Orange de Nancy Kennedy et 50% des convives de St Max. Cette réorientation engendrera une baisse sensible des
coûts fixes à Villers.
Restaurant de Nancy Kennedy:
La fermeture est prévue après les travaux du restaurant de Villers en 2020. Cette fermeture évitera de lourds investissements nécessaires pour pallier tout risque sanitaire et permettra une allocation pertinente du budget de restauration.
Restaurant de St-Max :
Pour accueillir la densification et améliorer la fluidité du site de St Max, un travail de relocalisation sera mené sur l’espace café.
St Georges:
Le restaurant de La Poste Lobau a été rénové. Il a ouvert le 23 avril 2019 après 8 mois de travaux Son exploitation a été confiée à Elior. Un avenant à la convention signée est en cours.
MULHOUSE
Les premiers mois de fonctionnement ont permis aux salariés de découvrir ce nouveau lieu de restauration. La qualité des repas servis, les choix proposés semblent répondre au cahier des charges exigeant demandé au prestataire. La fréquentation pour permettre l’équilibre financier n’est malheureusement pas au rendez-vous. Aujourd’hui le restaurant est fréquenté par le personnel Orange de Mulhouse Europe, mais aussi par ceux d’Illzach qui se déplacent en nombre (Le stationnement est possible sur le parking). Les dispositifs de mise à disposition temporaire de tickets restaurant pour les salariés de l’Agence Victoire et la convention avec le RIE de la cité Administrative prendront fin prochainement. Reste à présent à trouver d’autres entreprises pour assurer l’équilibre financier construit sur une fréquentation d’une centaine de convives.
4. BILANS ET RAPPORTS 2018
Les formations métiers (Peche, Orange Bank…..) approchent les 80 % du volume des heures de
formation pour un budget avoisinant 17 millions d’euros (8,7 % de la masse salariale).
228 certifications, 75 bilans professionnels internes, aucune VAE.
La formation doit être au service de l’entreprise mais aussi au service des salariés pour leur permettre de faire face aux évolutions et pouvoir progresser. La CGT n’est pas optimiste pour 2019, d’autant que les effectifs de formateurs sur le terrain se réduit comme peau de chagrin.